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ASSOCIATION CREYSSOISE DE CONSEIL ET D'INFORMATION
18 octobre 2011

GABARRES A L'EAU ?

Nos deux gabarres revogueront elles un jour,

ou sont elles définitivement coulées?

Nos deux gabarres, ne reverront certainement pas les eaux de notre commune,

Nos élus ont ils décidé de jeter 600 000€ à l'eau ?

Aujourd'hui nos deux gabarres Creyssoise, sont en train de pourrir sur le port de Bergerac,

Ainsi va à vau-l'eau les impôts des contribuables Creyssois.

Nous attendons de nos élus des précisions sur le devenir de nos deux gabarres.

 

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Bergerac

 

La troisième gabarre voguera jusqu'à Tuilières

 

La société Périgord Gabarres vient d'acquérir un nouveau bateau.

 

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Un, deux et trois gabarres. Sitôt la saison estivale terminée, le patron de la société Périgord Gabarres (1), Pierre Larequie, a fait l'acquisition d'un troisième bateau en vue d'agrandir sa flotte amarrée à Bergerac et soumise à rude épreuve ces derniers mois.

 

La transaction n'a pas traîné : Pierre Larequie n'aurait pas supporté de rater le coche. « Une gabarre neuve coûte en moyenne 300 000 euros. Vous vous doutez bien que les occasions en bon état sont très recherchées. » Et cette gabarre, il en rêvait. Depuis longtemps. « Ce bateau n'est pas n'importe quel bateau », confesse la tête de proue de Périgord Gabarres. « Avant de partir pour le canal de Briare, dans le Loiret, il a longtemps navigué dans le port de La Roque-Gageac, sous les bons auspices des Gabarres Norbert », fameux transporteur en Sarladais.

 

Arrivée à Bergerac le mois dernier, celle qui s'appelle encore provisoirement « La Loire sauvage » n'a pas encore mis un orteil dans l'eau. « Les Vins de Bergerac » et « Carpe Diem », les deux bateaux historiques de la société, feront sa connaissance plus tard, une fois la séance de relooking terminée. Avant de pouvoir envisager sa mise à l'eau, Pierre Larequie et ses équipes doivent rajeunir les éléments vieillissants : deux mois de travail au minimum.

 

Le pont à démonter

 

Sur le fond, rien ne va changer. Le moteur, un Volvo 130 chevaux, la turbine et le nombre de places à bord - de l'ordre de la cinquantaine - vont rester les mêmes. C'est sur la forme, en revanche, que tout se joue. « Il nous faut d'abord démanteler le bois qui recouvre la partie haute de la coque, le raboter, puis le refixer, en suivant bien la ligne du bateau. C'est une opération assez délicate qui demande de la précision. »

 

Puis viendra le moment de démonter le pont et les jambettes qui servent de garde-fou sur le bateau. Inutile de mettre la charrue avant les bœufs. « Tout ça prend du temps, mais c'est normal, on y est habitué. L'entretien des bateaux, ça fait partie de notre boulot et, pour ma part, je trouve plutôt ça intéressant. »

 

Sur le quai, la gabarre fait figure d'attraction. « On vient nous voir travailler. Les gens discutent avec nous pour savoir comment on s'y prend quand il s'agit de bricoler sur un bateau », explique Pierre Larequie. Il n'y a d'ailleurs, là, rien de désagréable. « Cela prouve tout simplement que l'on fait partie du décor bergeracois. »

 

Que peut-il y avoir de plus réconfortant après vingt ans d'activité ? « Au début, je ne vous cache pas que ça a été difficile, ici. Les gens ne savaient pas ce que c'était le tourisme. Aujourd'hui, tout le monde a compris qu'il y avait quelque chose à faire en la matière. Je ne regrette pas d'avoir parié sur Bergerac depuis le début. »

 

(1) Périgord Gabarres. Contact aux 05 53 24 58 80 ou 06 11 07 58 30.

 

ARTICLE Sud-Ouest du 14 Octobre 2011.

 

 

 

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